Pour l’honneur et la suprématie. Le Classico congolais n’est pas un match comme tous les autres. Sa magie est exceptionnelle et requiert d’être très bon pour en sortir vainqueur. Ce dimanche 14 avril au Stade des Martyrs, le football congolais s’offre son match phare, l’AS Vita Club reçoit le TPM pour le compte de la 7e journée de la phase des play-offs.
Cet esprit de gladiateur anime les Corbeaux qui sont affamés de victoires. Qui d’autre que Lamine NDIAYE pour l’exprimer de manière limpide devant les journalistes venus assister à sa conférence de presse d’avant-match, au siège de la Linafoot.
Le contexte du match
C’est un classico. Même si les équipes restent un mois sans s’entraîner, ça ne change absolument rien, c’est une guerre de suprématie nationale. C’est le 3ème match qu’on fera dans une semaine, c’est le lot des équipes qui vont loin en compétitions internationales. Nous essayerons de faire un bon match parce qu’en face, il y a du répondant. Une grande équipe ne meurt jamais. Ils auront à cœur de faire un bon match, de nous faire obstacle. Nous serons là pour nous défendre et il n’y a pas mieux pour se défendre que de jouer. Notre salut passera par le jeu et l’efficacité aussi.
De la connaissance de l’adversaire
Je ne parlerai ni de stratégie, ni d’équipe qui va jouer demain. Mais vous les connaissez à 90%. Nous les avons vu jouer à Lubumbashi face à Don Bosco. Je ne pense pas qu’ils ont changé. C’est un match spécial Vita – Mazembe, même si les joueurs sont à court de compétition, ça ne se verra pas. Les deux rivaux auront d’autres arguments à faire valoir.
Aligner l’équipe compétitive
Quand nous sommes arrivés avant notre match contre les Aigles, il fallait récupérer après avoir dépensé beaucoup d’énergie lors du match de qualification en Ligue des Champions. On a fait le match qu’on pouvait puis nous avons eu quatre jours pour récupérer. Nous allons présenter la meilleure équipe possible. Tout dépendra des blessures et des méformes.
Situation médicale
Nous avons 24 heures pour décider à propos des blessés à récupérer. Nous mettrons une équipe compétitive. Comptez sur moi pour jouer ce match à fond et faire un bon résultat. Nous avons un effectif pléthorique. Il y a des joueurs qui sont même venus de Lubumbashi pour renforcer le groupe. Dans mon effectif, tout le monde est important mais personne n’est indispensable. On peut se passer de tout le monde mais nous avons besoin de tout le monde. Nous avons préféré ne pas prendre le risque sur les joueurs ayant les bobos. Deux de trois (KEITA, BEYA et MUNDEKO) se sont entraînés hier et avant-hier.
Savoir gérer son temps fort
Dans le football, il y a deux phases : lorsque tu as le ballon et quand tu ne l’as pas… Si tu n’as pas le ballon, il faut faire l’effort pour le récupérer le plus rapidement possible. Et quand tu as le ballon, il faut tout faire pour causer des problèmes à l’adversaire. C’est ce que l’on essayera de faire. C’est un jeu d’échecs, quand on bloque tout, il n’y a pas de chances. Il faudra déjouer l’adversaire. Chaque équipe a des forces et faiblesses. Il faut jouer sur les faiblesses de l’adversaire parce que tout le monde en a. On a une équipe en devenir. Nous avons des jeunes qui évoluent positivement.
De la dynamique positive
Le match qui précède prépare le match qui suit. On a intérêt à faire un bon match pour le moral et pour tout. Nous prenons ce match au sérieux même si ça sera très difficile en terre hostile. Je pense que les garçons commencent à avoir de la bouteille pour vaincre ce genre d’adversité. Le plus important est de faire un bon match.
